21 mai 2002 – Dans le cadre du Congrès sur la science du toucher, Daniel Grosjean, de l’Association « Centre de diffusion de la microkinésithérapie », est venu exposer la technique de la microkinésithérapie qu’il a mise au point et qu’il développe depuis une vingtaine d’années. Il a également présenté une évaluation des effets de la microkinésithérapie sur une affection spécifique, la lombalgie ou mal de dos.
M. Grosjean qualifie la microkinésithérapie « d’homéopathie mécanique de restauration de terrain ». Grâce à une technique micropalpatoire manuelle, qui permet au thérapeute de détecter entre ses deux mains des zones de restriction où la peau a perdu de sa mobilité, la microkinésithérapie retrouve les traces laissées par des agressions dans les différents tissus ou organes du corps. Ces « traces », selon l’endroit où elles se situent à la surface du corps, indiquent quels organes, glandes ou tissus sont à l’origine du malaise. Par exemple, une lombalgie peut provenir d’un lointain accident à un genou ou d’une tension émotive refoulée. Une fois que le corps a indiqué où se situe l’origine de l’agression, le thérapeute y effectue un geste correcteur le plus petit possible (d’où le lien avec l’homéopathie) pour remontrer au corps du patient ce dont il souffre, et que le système d’autocorrection se remette en route.
L’évaluation1 a porté sur 300 patients souffrant de lombalgie, choisis au hasard auprès de 35 microkinésithérapeutes. Chaque patient devait répondre à un questionnaire déjà bien connu, l’Échelle d’incapacité fonctionnelle pour l’évaluation des lombalgies qui permet d’évaluer avec précision l’intensité d’une lombalgie. Les patients ont rempli le questionnaire juste avant leur traitement, deux jours plus tard, puis six jours plus tard.
Les résultats de l’évaluation démontrent que la séance de microkinésithérapie a permis d’améliorer la condition de l’ensemble des patients d’une façon significative, dès le 2e jour et au moins jusqu’au 6e. Ainsi, avant le traitement, 36 % des patients présentaient une lombalgie faible, 43 % moyenne et 21 % sévère. Après six jours 81 % avaient une lombalgie nulle (25 %) ou faible (56 %), 12 % moyenne, et 7 % sévère.
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Léon René de Cotret – PasseportSanté.net
Dernière modification: 19/01/2010 à 10:03