Les frais de santé ont une tendance naturelle à augmenter pour tous en France. Au-delà des risques lourds comme l’hospitalisation, il faut que les travailleurs non salariés (TNS) réfléchissent à toutes les dépenses de santé courantes qui peuvent grever leur budget, créer une insécurité voire les dissuader de se soigner correctement, eux comme leurs proches. Une mutuelle est aujourd’hui incontournable pour vivre sereinement les aléas de santé de la vie.
Les travailleurs non salariés sont désormais logés à la même enseigne que les salariés du régime général de la sécurité sociale car les taux de remboursements de l’assurance maladie et du RSI/URSSAF ont été alignés : cela signifie que la base de remboursement de sécurité sociale est la même, ce qui restaure une équité de traitement. Mais le reste à charge peut être très important pour un indépendant comme pour un salarié, c’est pourquoi des paniers de soins minimaux ont été mis en place de façon obligatoire dans les entreprises. Pour les TNS, la mise en place d’une mutuelle reste facultative et reste de leur responsabilité.
Comme les salariés, le TNS a besoin d’envisager très sereinement la problématique de sa santé. Il ne doit pas hésiter à entreprendre des actes médicaux qui sont nécessaires pour des raisons d’ordre financier: s’il a mal aux dents, s’il a besoin de corriger sa vue, il ne doit pas avoir à différer les interventions pour des questions de trésorerie. Il en va de même pour sa famille s’il doit l’assurer. De plus, le fonctionnement professionnel de sa société ou de son activité repose de façon effective sur lui. S’il doit s’interrompre pour des raisons de santé, c’est toute l’activité qui s’interrompt. Il est donc impératif qu’il soit couvert et qu’il prenne les questions de santé au sérieux et le plus en amont possible.
Au moment de contractualiser une couverture santé, le TNS doit faire le diagnostic de ses besoins en matière de santé: veut-il se couvrir seul ou veut-il couvrir un conjoint, des enfants ? Quel est le type de coûts auxquels il est confronté : dentaire, optique, frais d’hospitalisation. Les assureurs et mutualistes rivalisent d’offres personnalisées qui s’adaptent au profil d’âge, de famille, de besoins particuliers du client. Il ne faut pas hésiter à faire jouer la concurrence entre les différents prestataires via des comparateurs Internet. Il faut regarder également les caractéristiques de chaque contrat, et notamment le tarif au-delà d’une offre promotionnelle éventuelle, le délai de carence qui s’applique et les éventuelles franchises.
Les TNS ont tendance à souscrire des couvertures pour les risques majeurs seulement, mais il faut réfléchir plus précisément sur les coûts qui peuvent les impacter pour des dépenses courantes comme l’optique, le dentaire ou un simple mal de dos.